Magnifique bâtiment à colombages sur trois étages. Mentionné pour la première fois en 1270 comme dépendance de l’abbaye de Reichenau. Le nom provient de l'époque où Ermatingen était placée sous les ailes de l'aigle impérial (bicéphale). La maison a brûlé lors de la guerre de Souabe en 1499 et été reconstruite au début du XVIe siècle. Elle a été rénovée en 1925-26 et en 1963. Des fresques ornent les façades est et nord, peintes par l'Espagnol José Sanz en 1928 (fête de mariage, pêcheurs sur une barque, voyage scolaire). Les pièces sont bien préservées avec sur les parois des panneaux peints du XVIIIe siècle. La salle présente un plafond à caissons. Des hôtes prestigieux tels que la reine Hortense, Charles-Louis-Napoléon (Napoléon III), Alexandre Dumas, l'impératrice Eugénie, le comte Zeppelin, Hermann Hesse et bien d'autres figurent dans le livre d'or.

L'imposant siège et lieu de résidence de la famille Ammann, entreprise viticole et de commerce de vin, est un musée depuis 2003. Dans l’ancienne écurie, baptisée Remise, sont présentés l'histoire de la vigne sur les bords du lac Inférieur (lac de Constance), les événements marquants du Moyen Âge pour la région, mais également les bouleversements sociaux et politiques du XIXe siècle. Dans la maison de maître «Phönix», soigneusement restaurée, les visiteurs font l'expérience de la «vie vers 1900». L'entrée est gratuite.

La maison a été construite en 1694 par le bourgmestre Ammann (les armoiries attribuées à la famille figurent sur la porte de la cave). Elle fut agrandie en 1811 et rénovée de 1971 à 1976. Ce bâtiment à colombages de trois étages présente sur la façade sud au premier étage deux bandes de fenêtres décorées. Le plafond à caisson de la salle d’audience se caractérise par des éléments profilés en alvéoles et en losanges. Les parois sont ornées de scènes de l'Ancien Testament peintes dans le style populaire. Dans cette salle ont été jugé des crimes «qui n'étaient pas de sang». Elle servait également à la remise de la dîme au monastère de Reichenau.

Fondée probablement aux Ve/VIIe siècles et dédiée à saint Albin. La chapelle Sainte-Catherine datant de 1387 a été édifiée dans l'ancien chœur qui est surmonté d’un clocher. La nouvelle nef remonte à 1488 et le chœur polygonal à 1494. Elle a été détruite en 1499 lors de la guerre de Souabe puis reconstruite en 1501. D’importantes transformations ont été effectuées entre 1696 et 1780. Le plafond de la nef est en stuc. La voûte du chœur est peinte (1723-1781). La chaire est en marqueterie fine. Un orgue a été installé en 1777. Des rénovations ont été menées en 1903, 1950/51 et 1990. Présence de pierres tombales d'anciens nobles.

Imposante maison à colombages de deux étages dont la forme générale remonte aux XVIIe et XVIIIe siècles. Inscription sur le pignon transversal côté rue. «Construite en 1774, rénovée en 1948». Elle présente de longs avant-toits en bordure de route. Les étages sont renforcés. Sur le côté gauche de la façade, les fenêtres sont en bande aux deux étages. La façade est très richement décorée. Les volets et les sous-toitures sont peints selon l’original baroque et rococo. Une splendide console date de la construction de la maison. Des lambris en bois peint entourent les fenêtres du rez-de-chaussée. La maison, ornée de devises, comporte des éléments de construction et d'équipement du XVIIIe et du XIXe siècles. Le séjour est doté d’un poêle en faïence Steckborn de 1801, les lambris sont du XVIIIe siècle, le buffet du début du XIXe siècle. Le plafond du couloir est peint.

Probablement construit en 1783, ce bâtiment résidentiel imposant est de forme classique avec un toit mansardé. Dotée d’une tour d'escalier coiffée d’un toit, à l'arrière, et d’une véranda sur le côté, elle sera transformée plus tard en une villa ressemblant à un château. La façade de la fin du XVIIIe siècle est bien conservée.

Cette ancienne «Gredhaus», entrepôt pour les transports par bateau, a été reconstruite en 1818 après la grande inondation de 1817. Puissant bâtiment à colombages sur un rez-de-chaussée crépi. La maison domine la jetée d'embarquement. Le bâtiment principal arbore de belles façades à l’est et au nord. Il a été complété par un bâtiment à pignon transversal à la fin du XIXe siècle dont l'étage supérieur est paré de lattes en bois. Une restauration a été effectuée en 1979/80.

Selon l'inscription sur la façade, cet imposant bâtiment à colombages avec rez-de-chaussée en maçonnerie, à gouttereau sur lac, a été construite en 1672 et rénovée en 1795, 1910 et 1953. Le motif à colombages du pignon côté est remonte au XVIIe siècle. Il a été complété par la suite. Les fenêtres de l'étage supérieur sont richement peintes, avec des oreilles profilées.

Sur le linteau de la porte sont inscrits la date de 1708 et les monogrammes «O. B. ES». Il s’agit probablement de l’année de construction et du maître d’ouvrage de cet édifice rénové en 1937 et 1975. Cette magnifique maison à colombages avec rez-de-chaussée en maçonnerie fait face au lac, sur l'Obere Seestrasse. Les fenêtres sont régulières avec des volets peints. A l'angle est de cette ancienne auberge subsiste une enseigne rococo avec un motif de bateau entouré des Huit anciens cantons.

D'après l'inscription sur le linteau de l’entrée, cette imposante maison d'habitation à pignon sur rue date de 1795. Les colombages symétriques sont érigés sur un rez-de-chaussée en maçonnerie. L’édifice, qui suit un plan rectangulaire, domine cette partie de la rue. Les fenêtres sont régulières. Une grande ouverture à deux battants est ménagée pour monter les charges sur le pignon de la façade est. A l’endroit de la maison Seegarten ou derrière elle, se trouvait une briqueterie avant 1795.

Eglise romane tardive construite en 1300. En 1500 a été ajouté un chœur à trois côtés avec des fenêtres gothiques à arc brisé en lancette. Le clocheton construit en 1602 avec une flèche en saillie constitue le point de repère du village. L’espace est dépouillé, présentant d'importants vestiges de peintures murales médiévales. Le sol est en damier. Les sanguines héraldiques, symboliques et grotesques et les inscriptions de pèlerins du XVe siècle sont une curiosité. La chapelle a été restaurée en 1957.